Ma Chair... désobéissante,

Tout d'abord, permets-moi de te faire part ma jubilation de connaître enfin la teneur de tes conversations avec Fabrice (Tu les as toutes conservées ainsi ?).

Celle que tu as choisie ici permet notamment de bien mettre en évidence ton inventivité  lubrique. Le maître y semble un peu dépassé par l'élève... comme je l'ai moi-même été lors de la mission précédente !

Concernant la mission, j'ai bien du mal à bien comprendre en quoi elle est impossible à réaliser. Dois-je comprendre que cet admirateur (pourquoi est-il secret d'ailleurs?) travaille dans TON bureau ? Ne m'as-tu pas dit que tu travaillais en open space ? Et de toute façon, même présent auprès de toi, il me semble qu'en aucun cas il ne puisse t'empêcher d'écrire. A moins qu'il ne regarde par-dessus ton épaule ? Si ton excitation devient trop importante, éloigne-toi de lui et absente-toi pour aller aux toilettes ou dans une des salles de réunion aveugle pour y calmer tes sens. Je ne t'impose pas de te caresser devant ta machine (quoique..!).

Et si d'aventure cette mission devait t'amener plus loin que ton éducation t'y autorise, rappelle-toi que tu ne tromperais ton mari que si tu tombais amoureuse de ton amant. Sans aucune volonté ici de t'inciter à trahir ton engagement envers Marc, je te rappelle néanmoins qu'il fantasme sur ce genre de situation s'il peut être « certain que tu l'aimes et que TOUT ton amour est pour lui ».

Pour conclure, des missions, j'en ai  effectivement d'autres à te proposer, mais il me convient que celle-ci puisse être menée à son terme. Ce qui m'importe c'est de pouvoir te lire. Oublions donc la contrainte de lieu et choisis à ta guise les moments de ta journée les plus opportuns pour écrire, que tu sois au bureau ou non.

Un Maître.